Depuis plusieurs années, nous avons tous pu observer une montée inquiétante de la “fast déco”, portée par des plateformes e-commerce qui inondent le marché de produits d’ameublement importés, souvent à bas coût, parfois non conformes aux normes de sécurité.
Derrière ces meubles attractifs en apparence, se cache une réalité bien plus préoccupante : tromperie du consommateur, risques pour la sécurité, et absence de transparence sur l’origine ou la qualité des produits.
Pendant ce temps, les entreprises françaises doivent, quant à elles, respecter des réglementations strictes et assumer des coûts liés à la conformité, aux tests qualité, à l’éco-contribution… Un déséquilibre d’autant plus criant que ces obligations ne s’appliquent pas toujours aux produits venus de l’étranger.
Comme le rappelle l’Ameublement français, « ce que nous demandons, c’est simple : que la loi soit la même pour tous. »
Face à ce manque d’équité, l’Ameublement français a interpellé les pouvoirs publics avec quatre demandes prioritaires :
- Renforcer les contrôles de la DGCCRF sur les meubles importés vendus sur les marketplaces, et adapter son organisation à ces nouveaux enjeux.
- Instaurer des droits de douane pour les produits à bas prix, afin de garantir un niveau minimal de sécurité et de qualité.
- Pérenniser l’éco-contribution visible, au-delà du 31 décembre 2025, pour valoriser les engagements des fabricants français en faveur d’un mobilier plus durable.
- Stopper la superposition des réglementations qui pénalise l’innovation, en exigeant une mise en œuvre adaptée à la réalité des PME.
Pour garantir l’avenir de notre filière, il est urgent que des règles équitables s’appliquent à tous les acteurs. La Chambre de l’Ameublement Rhône-Alpes soutient cette mobilisation nationale.